Le foot, c'est bien. Même sans foot. La saison à peine terminée, c'est la période des transferts qui redémarrent. Et je m'éclate.
Le mercato, on dit. Un truc inventé pour que tout le monde s'en mette plein les poches. Le libéralisme poussé à l'extrême. Une sorte de marché virtuel où l'on s'échange du footballeur à coups de millions. On vend, on achète, on prête, on loue même parfois. Cette arnaque fonctionne plus ou moins sur trois critères : le talent du joueur, son âge et la durée de son contrat. Le football est l'un des rares secteurs où pour débaucher un salarié - fût-il riche et privilégié - il y a un échange d'argent entre deux entreprises. Mais pourquoi payer alors que le joueur ne verra pas un centime de la transaction ?
Certainement parce que le système économique du football fonctionne sur la rupture d'un CDD. Si le joueur a une bonne valeur marchande, on le prolonge ou on le vend avant la fin de son contrat. Le joueur ne souhaite pas prendre de risque - de décote - en allant au bout de son contrat et préfère assurer l'avenir en acceptant le deal. Il devient complice de sa propre exploitation et alimente par là même cette incroyable bulle spéculative.
Il y a un acteur incontournable dans ce grand manège : l'agent....