vendredi 21 juin 2013

A bas le mercato ! par Vikash Dhorasoo


Le foot, c'est bien. Même sans foot. La saison à peine terminée, c'est la période des transferts qui redémarrent. Et je m'éclate.
Le mercato, on dit. Un truc inventé pour que tout le monde s'en mette plein les poches. Le libéralisme poussé à l'extrême. Une sorte de marché virtuel où l'on s'échange du footballeur à coups de millions. On vend, on achète, on prête, on loue même parfois. Cette arnaque fonctionne plus ou moins sur trois critères : le talent du joueur, son âge et la durée de son contrat. Le football est l'un des rares secteurs où pour débaucher un salarié - fût-il riche et privilégié - il y a un échange d'argent entre deux entreprises. Mais pourquoi payer alors que le joueur ne verra pas un centime de la transaction ?
Certainement parce que le système économique du football fonctionne sur la rupture d'un CDD. Si le joueur a une bonne valeur marchande, on le prolonge ou on le vend avant la fin de son contrat. Le joueur ne souhaite pas prendre de risque - de décote - en allant au bout de son contrat et préfère assurer l'avenir en acceptant le deal. Il devient complice de sa propre exploitation et alimente par là même cette incroyable bulle spéculative.
Il y a un acteur incontournable dans ce grand manège : l'agent....

"Les Soprano" : quelques "scènes cultes

Voici une sélection des moments préférés de la série TV américaine Les Soprano (The Sopranos), avec James Gandolfini dans le rôle-titre de Tony Soprano, proposés par des internautes du Monde.fr, jeudi 20 juin. (Attention, cet article dévoile des éléments de l'intrigue de plusieurs saisons des Soprano) La liste est longue, par Jo Vergel, 28 ans Toutes mes condoléances à la famille de James Gandolfini. Voici pour moi les meilleurs moments de la série (pas dans l'ordre chronologique ) : - Fin de la saison 1, où Tony apprend que sa mère a voulu le tuer ; - Lorsque Tony, Paulie et Silvio tuent Big Pussie dans le bateau ; - Quand Tony tue Christopher après l'accident de voiture qu'ils ont (il le tue pour le "bien" de la famille) ; - L'épisode où Christopher et Paulie sont perdus dans la forêt enneigée après avoir voulu exécuter le Russe. Pour rien au monde, je n'aurais voulu être à leur place, un véritable enfer ; - Le final de la saison 4, où Tony Soprano abat son cousin Tony Blundetto (Steve Buscemi) pour sauver la famille et "calmer" Phil Leotardo ; - Les longs moments passés au Bada Bing et chez Satriales, tout simplement excellents ; - Quand Tony tue de ses propres mains Ralph Sifaretto, scène d'une énorme intensité ; - Tous les repas passés chez Artie Bucco ; - La longue route faite par Adriana et Silvio juste avant son meurtre, à ce moment, on frissonne pour elle ; - L'amour que porte Tony aux animaux, et notamment au cheval Pie-O-My ; - Les célèbres engueulades entre Tony et Carmela ; - L'appétit de Tony, un vrai amoureux des plaisirs de la table. Il y a beaucoup d'autres moments, mais je ne peux tous les citer. Je ne peux que vous conseiller de regarder l'intégrale en DVD. Tony est aujourd'hui près de son idole Gary Cooper. Au revoir l'artiste, je ne t'oublierai jamais.

Virgin liquidé : les salariés auront les compensations demandées

Les sections syndicales de Virgin ont annoncé qu'un accord de "fin de conflit" avait été signé jeudi 20 juin par elles et par le mandataire judiciaire. Les salariés ont obtenu, comme ils le demandaient, que l'enveloppe consacrée au plan de sauvegarde de l'emploi, qui bénéficiera à un millier de personnes, soit portée de 8 à 15 millions d'euros. Sur ces 15 millions, "2,5 millions seront versés par l'actionnaire d'origine de l'enseigne, Butler Capital Partners, et le reste sera pris sur les fonds disponibles dans l'entreprise", a détaillé à l'Agence France-presse Karl Ghazi, délégué CGT. LE FRUIT DE L'OCCUPATION DES MAGASINS "L'occupation de huit magasins par les salariés de Virgin pendant dix jours a clairement été la clé de la résolution de ce conflit, qui a marqué les cinq derniers mois de l'aventure Virgin", explique le communiqué commun des syndicats (CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et SUD). "Dans les heures qui viennent, les salariés vont quitter les magasins qu'ils occupent", précise le communiqué, avant la réunion, lundi, d'un comité d'entreprise portant sur le plan social qui concerne les 960 salariés de l'enseigne et la quarantaine de salariés des filiales. Le tribunal de commerce de Paris avait prononcé lundi 17 juin la liquidation judiciaire de l'entreprise, après avoir fermé définitivement les magasins pour des raisons de sécurité. Le tribunal avait rejeté le 10 juin deux offres de reprise de Virgin, placée en redressement judiciaire depuis le mois de janvier. Mercredi, la direction avait fermé définitivement ses vingt-six magasins pour des motifs de sécurité, en raison de l'occupation des locaux par des salariés.

Un grand flou persiste sur le financement de la réforme des rythmes scolaires

Le gouvernement avait promis de débloquer 250 millions d'euros pour "amorcer" la réforme des rythmes scolaires. Objectif : inciter, grâce à un financement exceptionnel, le plus grand nombre de villes à revenir dès 2013 à la semaine d'école de quatre jours et demi, alors que les municipalités peuvent reporter à 2014 une mesure jugée "précipitée" par bon nombre d'enseignants et de parents. A quinze jours des congés d'été, on ignore encore qui viendra abonder ce "fonds d'amorçage" – "les arbitrages interministériels sont en cours", dit-on à Matignon. Rien n'a encore été dit, officiellement, du montant global des sommes allouées, même s'il ne fait guère de doute qu'elles seront très inférieures aux 250 millions d'euros initialement évoqués. Et pour cause : lorsque le chef de l'Etat a avancé ce chiffre, devant le congrès des maires en novembre 2012, le gouvernement espérait encore qu'"une ville sur deux" ou qu'"un élève sur deux" adopterait les nouveaux rythmes dès 2013. On en est loin : 22,5 % seulement des écoliers verront finalement leur emploi du temps modifié en septembre, selon une estimation donnée par le ministère de l'éducation. ENVELOPPE DE 90 OU 100 MILLIONS D'EUROS Ces effectifs, qui restent à affiner, ont leur importance : l'aide versée aux collectivités au titre du fonds d'amorçage en dépend. Elle a été fixée à 50 euros par élève et par an, sauf pour les communes en difficulté ou rurales, qui toucheront 90 euros par élève

Un proche de Kadhafi réitère les accusations sur le financement sur la campagne de Sarkozy

Un diplomate de l'entourage de Kadhafi a réitéré les accusations de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 par l'ancien régime libyen, dans une interview à l'émission "Complément d'enquête", diffusée sur France 2, jeudi 20 juin. Dans un extrait de la vidéo publiée par Mediapart, Moftah Missouri, conseiller diplomatique et interprète personnel du Guide de la révolution libyenne, affirme que Kadhafi lui a dit, en personne, "verbalement, que la Libye avait versé une vingtaine de millions de dollars". Lors de l'interview à "Complément d'enquête", M. Missouri accrédite l'authenticité d'un document officiel libyen dévoilé par Mediapart en avril 2012 qui affirme que Tripoli avait accepté de financer pour "50 millions d'euros" la campagne de M. Sarkozy. "Ça, c'est le document de projet, d'appui ou de soutien financier à la campagne présidentielle du président Sarkozy", affirme-t-il avant de conclure : "C'est un vrai document." Les juges chargés du dossier sur les accusations de financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, lancées par l'homme d'affaires Ziad Takieddine, n'enquêtent pas sur ce document. Moussa Koussa, l'ex-chef des services de renseignements extérieurs libyens, et Bachir Saleh, ex-directeur de cabinet de Kadhafi, ont démenti avoir été respectivement l'auteur et le destinataire de la note publiée par Mediapart. En 2012, le président du Conseil national de transition (CNT), au pouvoir en Libye, Mustapha Abdeljalil, avait également estimé que cette lettre était "fausse et fabriquée". Mediapart a pourtant publié dans la nuit de jeudi à vendredi les extraits d'e-mails qui lui ont été adressés par Mohammed Ismail, présenté comme l'ancien directeur de cabinet de Saïf al-Islam Kadhafi, décrivant les circuits présumés du financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. "Au sujet du financement de la campagne", écrit M. Ismail, selon Mediapart, "une partie des fonds a transité par la North Africa Commercial Bank à Beyrouth, et, à partir de là, vers un compte bancaire en Allemagne relié à Ziad Takieddine ; d'autres montants ont été canalisés par l'entremise de comptes bancaires au Panama et en Suisse".